Le pays se positionne comme un acteur déterminé dans la lutte mondiale contre le changement climatique, utilisant les énergies renouvelables comme un outil de développement durable. Les stratégies sont payantes.
Le Togo promeut les énergies respectueuses de l’environnement. En 2012, il a rejoint l’Année internationale de l’énergie durable pour tous, déclarée par l’AG des Nations unies.
Des plans ambitieux pour 2030
La vision énergétique du Togo repose sur trois piliers : augmenter la fourniture énergétique ; renforcer l’autonomie énergétique pour ne plus dépendre de qui que ce soit et réduire les disparités d’accès aux services énergétiques entre zones urbaines et rurales.
Pour réaliser cette vision, la régulation du secteur est cruciale pour créer un marché attractif pour les investisseurs locaux et internationaux. Le Togo élabore toujours des plans d’actions concrets, conformément à son ambition pour 2030.
Elle inclut une électrification universelle, une part élevée de l’énergie renouvelable, et une réduction significative des pertes énergétiques.
Des réalisations innovantes
Le pays déploie des mesures comme la densification des réseaux électriques, l’extension des réseaux pour couvrir les localités prioritaires, l’adoption de solutions variées telles que les mini-réseaux renouvelables et les kits solaires photovoltaïques.
La mise en œuvre de ces politiques a déjà donné lieu à des projets notables. La centrale photovoltaïque Sheikh Mohamed Bin Zayed à Blitta est un exemple concret, avec une capacité de 50 MW qui va monter à 100 MW pour alimenter plusieurs centaines de milliers de foyers.
Avec ces initiatives variées, le Togo vise à garantir un accès universel à des services énergétiques fiables et durables d’ici 2030. Le mix énergétique, avec une part renouvelable de 50 % d’ici 2025 est au cœur de cette transition.
Un taux d’électrification en hausse
Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé indiquait récemment en novembre 2023 qu’au Togo, « nous sommes à 66 % d’accès à l’électricité en ville contre 27 % dans les zones rurales ».
Quelques années en arrière, ces chiffres étaient encore bas. C’est la preuve que les efforts produisent des résultats. FIN
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