Changements climatiques : Une conférence-débat à Lomé sur ses effets en Afrique et au Togo

Une conférence-débat de haut niveau a été organisée mercredi à Lomé par l’Institut de pédagogie Saint Paul de Lomé en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel autour de la question des changements climatiques et leurs effets sur la vie humaine.

 

La rencontre tenue dans les locaux du Centre Christ Rédempteur (Brother Home) à Lomé, a retenu pour thème : « Les changements climatiques et Réchauffement Climatique – Effets et impacts en Afrique et au Togo ».

 

Etaient autour de la table : professeurs d’Université, experts environnementalistes, représentants de la société civile et du ministère de l’environnement.

 

Les effets des changements climatiques se font ressentir un peu partout dans le monde et l’Afrique n’est pas en reste. Les pays africains n’étant pas grands pollueurs comme les géants occidentaux, subissent les conséquences.

 

Le secteur agricole est de plus en plus touché par les conséquences des changements climatiques qui, au fil des années, s’accentuent.

 

« Le problème écologique est un fléau qui devient de plus en plus grave et interpelle tout le monde y compris les organisations religieuses. Nous avons voulu rassembler les togolais autour d’une table en vue de réfléchir sur la crise climatique et les pistes de solutions », a indiqué le Père Jean Prosper Agbagnon (recteur de l’Institut de pédagogie religieuse St Paul).

 

« Chaque citoyen est responsable de cette création, et si nous devons trouver les voies et moyens pour dépasser et survivre à ces changements climatiques, c’est la responsabilité de chacun de nous. Personne ne saurait se soustraire à ce devoir », a-t-il ajouté.

 

Suite aux différents panels, les échanges ont permis aux participants de se prononcer sur la crise climatique, l’injustice climatique et les pistes de solutions.

 

« Aujourd’hui, la solution c’est de se développer sans beaucoup polluer. Cela est possible, mais il a un coût et on se demande qui va payer ce coût. C’est le fonds pour l’environnement mondial qui avait été promis aux pays en développement Mais il fallait faire un projet de développement, soumettre ce projet. Jusqu’à présent, ce projet demeure difficile à écrire. Donc on n’arrive pas encore à bénéficier de ce financement pour avoir des technologies qui polluent moins et diminuent la pollution à l’échelle de nos pays », a confié Prof. Dr Isidore Edjame (chercheur en climatologie sans les Universités du Togo).

 

A la fin de la rencontre, il a été demandé à chaque togolais de s’impliquer dans la lutte contre les changements climatiques même dans les petits gestes quotidiens tout en restant résilient face à ses effets et impacts. FIN

 

Chrystelle MENSAH

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