Le Togo disposera bientôt d’un nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), le processus d’actualisation du document ayant été lancé le 23 décembre par le ministère de l’environnement et des ressources forestières.
Le processus d’actualisation du PNACC s’inscrit dans le contexte du « projet renforcement des capacités nationales et régionales pour une gestion efficace des risques climatiques au Togo », fruit de la coopération entre le Fonds vert pour le climat, la FAO et le Togo. Pour une durée de 36 mois, ce projet a été lancé en avril 2023.
La rencontre qui a réuni plusieurs acteurs et partenaires financiers et techniques, a obtenu le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. Elle vise notamment à renforcer la résilience face aux impacts du changement climatique.
Dans son intervention, le Colonel Dimizou Aoufoh Koffi (représentant le ministre de l’environnement et des ressources forestières) a montré à travers les données de la quatrième communication nationale du Togo sur les changements climatiques de 2022, le cadre harmonisé sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 2024, le rapport Groundswell Afrique de 2021, le Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés ainsi que le rapport sur l’évaluation post catastrophe de l’Agence nationale de la protection civile de 2024, les menaces et les défis des changements climatiques pour les populations togolaises et surtout la nécessité de l’actualisation du PNACC.
Le Togo, a-t-il souligné, mise sur l’élaboration du PNACC actualisé qui va aider, à coup sûr, grâce à ses nouvelles mesures d’adaptation dans tous les secteurs et son nouveau mécanisme de mise en œuvre à renforcer davantage la résilience des populations togolaises face aux effets néfastes des changements climatiques.
Le nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique mettra l’accent sur des défis tels que les saisons pluviales irrégulières, la dégradation des terres agricoles et les risques accrus de catastrophes naturelles.
« Le premier plan n’était pas aussi exhaustif en termes de prise en compte de certains secteurs. Il est donc essentiel de réévaluer les mesures prises, d’intégrer de nouveaux défis et besoins émergents, et de proposer des initiatives pour aider les populations et les écosystèmes à s’adapter durablement », a indiqué Méry Yaou (Directrice de l’environnement) à l’ouverture des travaux.
Rappelons que le PNACC a été adopté en 2017 pour une durée de cinq ans. Il s’articule autour de trois axes stratégiques : l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans les documents de planification, la mise en œuvre d’options d’adaptation et le renforcement des capacités, ainsi que la mobilisation de financements pour l’adaptation. FIN
Edem Etonam EKUE