Togo/Environnement : L’Association « Moi Jeu Tri » lance ses kiosques Ecobox pour le rachat des déchets solides

L’Association « Moi Jeu Tri » a lancé la semaine dernière, ses kiosques Ecobox, points de rachat de déchets recyclables : des papiers et des métaux, des plastiques, des déchets solaires etc…

 

Cinq Ecobox ont été installés dans la commune du Golfe 2: Marché de Nukafu, Marché d’Attiégou, Nukafu au Nord des rails et au Carrefour Yayra Comé.

 

Ce sont des points de rachat de déchets recyclables mis à disposition de la population pour donner une seconde vie aux déchets recyclables.

 

Le lancement de ces Ecobox s’inscrit dans le cadre du projet « Valorisation et Innovation des déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (Val’IDEEE) ».

 

Au total 40 Ecobox seront installés dans plus communes du pays, afin de les aider dans leurs plans de développement communal et la transformation écologique de leur territoire.

 

« Nous devenons une commune modèle, une commune verte. Nous n’allons pas regretter le choix que nous avons fait, en acceptant ce projet », a déclaré Edoh Komi (Maire par Intérim/Commune Golfe 2).

 

Edem d’Almeida

 

À travers cette initiative, la commune Golfe 2 montre son engagement à relever le défi en adoptant des pratiques de gestion des déchets plus durables, inspirées des bonnes pratiques mondiales.

 

« Il ne peut pas y avoir de meilleure motivation que de vouloir partager de l’expérience, de vouloir s’engager véritablement dans cette démarche de développement durable et d’apporter des solutions à la gestion efficiente des déchets », a indiqué Edem d’Almeida (Président de l’Association Moi Jeu Tri).

 

L’Association « Moi Jeu Tri » s’est engagée depuis plus d’une vingtaine d’années dans la valorisation des déchets dans quatre pays (Sénégal, Côte d’Ivoire, France, Togo). Principal objectif visé: amener les populations à s’approprier la culture du recyclage des déchets.

 

« Autour de ces Ecobox, kiosques de rachat de déchets, il s’agit aussi de structurer des jeunes à entreprendre ensemble sous un modèle d’entreprenariat collective, à développer des modèles économiques et à trouver des activités génératrices de revenus à partir des déchets », a souligné Edem d’Almeida. FIN

 

Bernadette AYIBE

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