Dans la région maritime, plus précisément dans la préfecture de l’Avé, une Zone d’Aménagement Agricole Planifiée (ZAAP) fait parler d’elle, celle d’Agnron, localité située à environ 50 km au nord de Lomé.
Depuis quelques années, le Togo a créé des zones d’aménagement agricole planifiées, afin de lutter efficacement contre le chômage des jeunes et favoriser l’autonomie des femmes. Ce projet avait également pour objectif d’assurer l’autosuffisance alimentaire et permettre au pays de devenir un pôle d’exportation des produits agroalimentaires.
La ZAAP de l’Avé est considérée comme une vraie réussite parce qu’elle augmente de façon encourageante la productivité agricole à travers des pratiques agricoles écologiques et modernes et des infrastructures adéquates.
Les agriculteurs de la zone utilisent des semences de qualité distribuées par le gouvernement, ce qui élève leurs rendements. Sur place, une diversification des cultures est encouragée afin de cultiver une gamme de produits adaptés aux conditions locales et recherchés sur le marché.
Un catalyseur de développement
En milieu d’année 2023, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a visité la Zone d’aménagement agricole planifiée d’Agnron qu’il considère comme un franc succès.
Échangeant avec les agriculteurs installés sur cette ZAAP pour leur transmettre tous ses encouragements et ses félicitations, il n’a pas manqué de constater les avancées réalisées par ceux-ci depuis 2 saisons grâce à l’aménagement de l’espace.
« J’ai été très impressionné quand j’ai vu les images de vos champs. J’ai voulu rapidement venir vous voir, mieux vaut tard que jamais (…) Les Zaap d’excellence doivent servir de modèles à toutes les autres« , avait-il souligné.
Emplois et revenus
En effet, la ZAAP d’Agnron crée des emplois et augmente les revenus. Sa réussite se traduit par la réduction du chômage et l’amélioration des conditions économiques des habitants.
L’investissement réalisé dans les infrastructures sur place booste l’efficacité de la chaîne de valeur agricole dans la Zaap en question. Il réduit les pertes post-récolte et améliore l’accès aux marchés pour les agriculteurs.
Le potentiel agricole dans la zone attire les investisseurs privés qui voient en cette capacité une opportunité d’affaires lucrative, pouvant contribuer à renforcer le mieux-être.
La mise en place des ZAAP est le fruit d’une collaboration entre les cantons (qui disposent d’un minimum de 100 hectares cultivables), le gouvernement et des associations communautaires. Il est prévu que 400 Zaap soient mises en place à terme.
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