« Chaque jour compte pour sauver les sols africains », a déclaré vendredi 5 décembre 2025 Henk Van Duijn, le Président directeur général de l’International Fertilizer Development Center (IFDC), à l’occasion de la Journée mondiale du Sol.
« Ce n’est pas un problème qui concerne seulement aujourd’hui, mais aussi les années à venir », a-t-il ajouté lors du webinaire organisé ce 5 décembre sur le thème : « Sols sains pour un avenir résilient ».
La journée mondiale du sol est célébrée le 5 décembre de chaque année, occasion de sensibiliser sur l’importance de préserver cette ressource vitale, souvent invisible, qui soutient notre alimentation, nos écosystèmes et notre bien-être humain, face à des menaces comme l’érosion, la pollution et l’artificialisation.
Instituée par l’ONU, elle est organisée sous l’égide de la FAO et met en lumière le rôle crucial des sols dans la sécurité alimentaire et la régulation de l’eau, avec des thèmes annuels qui mobilisent scientifiques, décideurs et citoyens pour une gestion durable.
Pour le PDG de l’IFDC, il urge de sauver les sols africains : « Nous avons 365 jours avant la prochaine Journée mondiale des sols en 2026. Chaque jour compte, et nous pouvons tous contribuer à restaurer les sols et améliorer la productivité agricole », a-t-il souligné, précisant que notre sécurité alimentaire en dépend.
Pour lui, la dégradation des terres est un impératif d’action immédiate, et l’IFDC se positionne comme le chantre d’une résilience climatique urgente.
Notons que le webinaire a regroupé plus de 150 décideurs, une rencontre stratégique, qui a permis à M. Van Duijn dresser un diagnostic sévère : « de Djibouti au Caire, les agriculteurs sont confrontés à une érosion des sols, à une perte de nutriments et aux effets amplifiés du changement climatique ».
« Ce n’est pas un problème qui concerne seulement aujourd’hui, mais pour les années à venir, » a martelé Henk Van Duijn, appelant à une prise de conscience collective car l’inaction mènera à une aggravation de l’insécurité alimentaire.
Il faut donc « inverser la tendance à la dégradation des sols et restaurer ceux déjà dégradés », a précisé M. Van Duijn, insistant sur l’inclusion communautaire.
« Nous avons 365 jours avant la prochaine Journée mondiale des sols en 2026. Chaque jour compte, et nous pouvons tous contribuer à restaurer les sols et améliorer la productivité agricole », a-t-il insisté soulignant que la restauration des sols est l’investissement fondamental pour garantir la prospérité et la sécurité alimentaire en Afrique. FIN
Ambroisine MEMEDE





