« La couche d’ozone, autrefois en péril, est en voie de reconstitution. Il faut maintenant aller plus loin », a alerté António Guterres, secrétaire général de l’ONU, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone.
La couche d’ozone est la partie de la stratosphère de la Terre, qui contient une quantité relativement importante d’ozone. À haute altitude, la couche d’ozone absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet dangereux pour les organismes.
« En cette Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, engageons-nous à faire la paix avec notre planète. Inspirons-nous du succès du Protocole de Montréal pour montrer ce qu’une coopération internationale constructive est capable d’accomplir », a souligné le Secrétaire général de l’ONU.
M. António Guterres a indiqué que le Protocole de Montréal se présente comme un puissant symbole d’espoir. Il nous rappelle que, quand les pays font preuve de détermination politique et œuvrent en faveur du bien commun, il est possible de faire changer les choses.
« En unissant le monde pour mettre progressivement fin à la consommation et à la production de différentes substances qui appauvrissaient la couche d’ozone, le Protocole a également contribué à protéger les puits de carbone, à préserver la santé humaine et à éviter des pertes économiques », a lancé M. Guterres.
Il a souligné que les quatre cinquièmes des pays ont ratifié l’Amendement de Kigali, mais le temps presse et que l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal peut venir renforcer les efforts d’atténuation des changements climatiques et protéger ainsi les personnes et la planète.
« S’il est pleinement ratifié et appliqué, l’Amendement de Kigali pourrait permettre d’éviter jusqu’à 0,5 degré Celsius d’augmentation des températures d’ici la fin du siècle. Cependant, toute une série de solutions climatiques, notamment celles liées aux agents frigorigènes et à l’efficacité énergétique, sont également nécessaires pour éviter une crise climatique d’ici le milieu du siècle », a expliqué le Secrétaire général de l’ONU.
« De telles mesures sont plus que jamais nécessaires », a-t-il ajouté. FIN
Ambroisine MEMEDE