Les responsables du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA) ont échangé mardi au Palais de Gbodjomé (préfecture des Lacs), avec les riverains de la localité et les parties prenantes sur le projet de protection côtière.
Financé par la Banque mondiale, ce projet a pour objectif d’améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques communs, en intégrant les changements climatiques affectant les populations riveraines des côtes.
« Le projet va protéger les habitants vulnérables. Il va en quelque sorte restaurer la pente des tortues et également, les espaces seront protégés. Il y aura aussi de l’emploi par la mise en place des structures hôtelières et des autres infrastructures que le projet va protéger. Les impacts négatifs se seraient au niveau de la perte de l’habitat, des arbres et des structures que le plan national de réinstallation a prévu pour indemniser », a expliqué Loukoumana Nadjari (Spécialiste en sauvegarde Sociale et Genre/Projet WACA).
Ils ont à travers ces échanges évaluer les risques d’impact environnemental et social des travaux du projet.
« Ce projet va nous aider à faire ralentir l’avancée de la mer. Donc, j’ai accueilli ce projet avec joie. La population aussi a accueilli ce projet avec satisfaction. Nous tenons à remercier le projet WACA qui ne nous a pas oubliés », s’est réjoui Togbui Kokou Atti (Chef canton de Gbodjomé).
Rappelons que le projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA) a démarré en 2018 et a permis de réaliser plusieurs travaux de protection côtière. FIN
Bernadette AYIBE
