Les négociations ont été ouvertes ce lundi à Nairobi (Kenya), afin de discuter des mesures concrètes visant à réduire la pollution plastique mondiale.
La rencontre qui se déroule à l’Office des Nations unies à Nairobi, rassemble des délégués de 175 pays qui se retrouvent pour sept jours autour du futur « Traité international contre la pollution plastique », document qui deviendra juridiquement contraignant d’ici fin 2024. Le texte vise notamment à enrayer la pollution exponentielle de plastique.
Ces négociations interviennent à quelques semaines de la 28è conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28), qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre prochain à Dubaï (Émirats arabes unis). Objectif principal de cette COP : parvenir à réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’aider les pays en développement à faire face aux conséquences du changement climatique, après une année marquée par des événements météorologiques dévastateurs.
La production annuelle a plus que doublé en 20 ans pour atteindre 460 millions de tonnes, et elle pourrait tripler d’ici à 2060 si rien n’est fait, affichent les statistiques. Or, seulement 9% des plastiques sont recyclés, montrent les mêmes chiffres.
Le plastique joue aussi un rôle dans le réchauffement climatique, et il représentait 3,4% des émissions mondiales en 2019, chiffre qui pourrait plus que doubler d’ici à 2060, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Les négociations, déboucheront sur un premier projet du « Traité international contre la pollution plastique », car les participants plancheront sur les options proposées dans un avant-projet du texte . FIN
Junior AUREL