Le Togo se prépare activement sa participation à la 28è conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28), prévue du 30 novembre au 12 décembre prochain à Dubaï (Émirats arabes unis).
Un atelier s’est ouvert ce jeudi à Lomé, rencontre de deux jours regroupant plusieurs acteurs : représentants des ministres, d’organisations de la société et des leaders d’opinion. La rencontre est une initiative de l’Ong Afrika Nunya, en collaboration avec le ministère de l’environnement et des ressources forestières, grâce à l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
La rencontre de Dubaï est une opportunité pour les efforts accomplis par le Togo, a souligné Olatokunbo Ige, Coordonnatrice de l’Ong Afrika Nunya.
Cet atelier permettra aux participants de dresser le bilan de la participation du Togo à la COP27 et peaufiner la stratégie pour une meilleure participation du pays à la COP28.
« Le gouvernement togolais, sous le leadership du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, s’est engagé à participer aux efforts mondiaux de lutte contre le réchauffement climatique. Je voudrais donc vous exhorter à harmoniser vos points de vue pour adopter une position commune sur la stratégie de négociations, afin de tirer meilleur profit pour notre pays lors de ce grand rendez-vous de Dubaï », a précisé Katari Foli-Bazi, ministre de l’environnement des ressources forestières.
Le Togo est également frappé de plein fouet par le réchauffement climatique. De 2018 à 2020, le nombre de personnes affectées est passé de 2875 à plus de 45.000, sans oublier des pertes de superficies cultivables et de la production, selon l’agence nationale de la protection civile (ANPC).
Rappelons que la COP28 est un sommet crucial dans la mesure où cette rencontre prévoit la conclusion politique du premier bilan mondial (Global Stocktake) dans le cadre de l’Accord de Paris. Objectif principal de ce bilan : fournir un signal politique important pour orienter les politiques et les actions climatiques, afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C.
Sont également prévus, plusieurs sujets notamment la transition énergétique (avec l’élimination progressive des combustibles fossiles), des objectifs mondiaux pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique, les nouveaux mécanismes internationaux de financement des pertes et préjudices liés à la crise climatique, la mise en œuvre d’un programme de travail sur la transition juste, la finalisation du programme de travail sur l’objectif global d’adaptation et la poursuite des discussions sur le nouvel objectif de finance climatique internationale.
Même le Pape François se rendra à Dubaï pour ce sommet, avait-il annoncé le 1er novembre, lors d’un entretien avec la chaîne publique de télévision italienne Rai1.
C’est la première fois qu’un pape prendra part en personne à un sommet de la COP depuis sa création en 1995. FIN
Junior AUREL