Un processus d’analyse diagnostique transfrontalière (ADT) a été lancé le mardi 11 novembre à Lomé pour mieux répondre aux défis environnementaux qui menacent le bassin du Mono.
Cette initiative a pour objectif d’identifier les principales menaces environnementales et socio-économiques qui pèsent sur le bassin, d’en analyser les causes et de proposer des solutions communes.
L’idée est de parvenir à une exploitation durable et équitable des ressources en eau partagées par les deux pays.
Le processus se veut aussi un cadre de concertation entre Lomé et Cotonou, afin de renforcer la gouvernance conjointe du bassin. Il permettra d’assurer une gestion plus cohérente des ressources en eau et de garantir un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les populations riveraines.
« Les défis demeurent nombreux, mais ils représentent autant d’opportunités d’action collective et concertée pour bâtir une gouvernance durable des ressources en eau partagées », a déclaré Yawo Ewoenam Zegue (secrétaire général par intérim du ministère délégué chargé de l’Eau et de l’Assainissement).
Le bassin du Mono, partagé entre le Togo et le Bénin, couvre une superficie d’environ 24 300 km2, dont 88% situés sur le terrain togolais. Cette zone constitue une ressource vitale pour l’agriculture, la pêche, l’approvisionnement en eau et la production d’énergie. FIN
Bernadette AYIBE
