Planter des cocotiers est un acte rentable sur plusieurs volets. Outre l’esthétique, il s’agit d’un investissement durable.
Au Togo où la berge subit les affres de l’érosion côtière, le cocotier (Cocos nucifera) est le plant choisi par l’ONG Reboisons Vite le Togo (RVT) dans le cadre de son projet de reboisement intitulé « Atignon », lancé en mai 2025.
Au total, 10 hectares de cocotiers seront mis en terre sur les plages des communes Golfe 1, 4 et 6, dans le cadre dudit projet.
Selon Olivier Simiye (chargé de projet à RVT), il s’agit non seulement de renforcer la résilience des communautés côtières face au changement climatique, mais aussi d’améliorer le cadre de vie des populations riveraines et promouvoir des écosystèmes durables.
« Au total 2500 plants de cocotier seront reboisés sur un espace de 10 hectares. Le cocotier est un investissement durable. De plus, nous avons choisi une race de coco naine, qui en 3 ans peut commencer par produire », a-t-il précisé.
« Nous avons opté pour les cocotiers, car ils contribuent à la protection des côtes contre l’érosion. Ils produisent de l’ombre sous laquelle on peut se reposer, et c’est attrayant pour les touristes. Par ailleurs, il y a beaucoup de bars à plage et leurs clients peuvent se sentir bien à l’aise sous les cocotiers et profiter des fruits », a-t-il ajouté.
« Il existe plusieurs variétés de noix de coco, qui peuvent être classées en fonction de leur taille, de leur forme, de leur couleur et de leur utilisation. Nous avons choisi la race naine car, elle produit rapidement. D’ici 3 ans, les bénéficiaires pourront commencer à en jouir », a souligné le chargé de projet à RVT.

Un investissement durable
Cocos nucifera appartient à la famille des Arecaceae (palmiers). C’est une plante tropicale largement cultivée pour ses noix de coco, qui sont utilisées pour leur eau, leur huile et leur chair. Le cocotier est également apprécié pour ses feuilles, qui peuvent servir à la construction de toits et à la fabrication d’objets artisanaux. C’est une plante polyvalente et économiquement importante dans de nombreuses régions tropicales et surtout sur la plage togolaise.
Il en existe plusieurs variétés dont celle dite naine. Bien que le rendement puisse varier, les cocotiers nains sont reconnus pour leur précocité et leur capacité à produire des noix de coco en quantité, surtout dans des conditions optimales.
« Le cocotier est une espèce très adaptée à la plage, il n’a pas de problème avec l’eau salée. Et la race choisie jouit d’une bonne croissance et d’un bon rendement. Un seul plant peut produire entre 50 et 150 noix de coco par an, et nous en avons plantés 2.500 sur la côte… c’est donc un investissement durable car, un cocotier peut vivre et produire des noix pendant plus de 50 ans, voire jusqu’à 80 ans, ce qui en fait une source de revenus potentiellement durable », a expliqué Olivier Simiye. FIN
Ambroisine MEMEDE