Les travaux de restauration du chenal de Gbaga, situé entre le Togo et le Bénin, ont déjà atteint 52 % d’avancement à la fin mars, annonce faite par la coordination nationale du programme WACA-ResIP.
Le Chenal de Gbaga est un cours d’eau saumâtre de 30 km de long, reliant le mono au lac Togo et fait frontière naturelle entre le Togo et le Bénin. Le drainage de ce cours d’eau génère un riche écosystème de mangrove.
Ce projet, lancé il y a quelques mois dans le cadre de la gestion du littoral ouest-africain, est mené par l’entreprise TC Marines Zilla Group, sous supervision togolaise. Il comprend le dragage du chenal, le nettoyage de la végétation aquatique et le reboisement.
L’objectif principal est de relancer la navigation sur le chenal, facilitant ainsi le transport de personnes et de marchandises. Le projet vise aussi à réduire les risques d’inondations et à améliorer les conditions de vie des populations locales.
« Le dragage est effectué avec des équipements modernes qui respectent l’environnement« , a précisé l’entreprise.
Les matériaux extraits, comme le sable et les plantes aquatiques, sont réutilisés. Le sable sert notamment à renforcer les berges, tandis que les plantes sont transformées en compost pour les habitants.
« Le chenal de Gbaga était un point névralgique pour l’économie locale. Sa réhabilitation est essentielle pour redynamiser la région« , a souligné Assimiou Adou Rahim Alimi (coordinateur du projet).
La fin des travaux est prévue pour la fin du mois de mai. FIN
Bernadette AYIBE