Les activités de la première édition de la semaine nationale des aires protégées (SNAP) ont démarré mardi sur l’ensemble du pays, afin de mettre en lumière l’importance des aires protégées et le rôle central des communautés locales dans leur gestion durable.
Initiée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, la semaine nationale des aires protégées prendra fin le 28 novembre. Elle vise notamment à susciter davantage l’adhésion des parties prenantes à la gestion durable des aires protégées en vue d’accroître leur contribution au développement socio-économique du pays.
Placée sous le thème « Les communautés locales au cœur de la gestion durable des Aires Protégées au Togo« , cette semaine est axée sur la sensibilisation de la population togolaise aux enjeux environnementaux, notamment la contribution de ces espaces naturels à l’essor socio-économique du pays.
Elle offre également, une plateforme pour sensibiliser le public et les autorités locales à l’importance de ces espaces dans la conservation de la biodiversité.
« Les gens auront beaucoup d’informations qui vont leur faire changer de mentalité. On aura à parler des valeurs des aires protégées, de la biodiversité, de la valorisation des produits qui génèrent les revenus. Au niveau des aires protégées, on peut développer de l’écotourisme. Il faudrait que nous reconnaissons la valeur de nos aires protégées, valorisons les ressources qui s’y trouvent pour le développement socio-économique de notre pays« , a expliqué Dr Atutonu Amah-Kueviakoe (Directrice des Ressources Forestières).
Sont prévus, des échanges et partages d’expériences autour de la problématique de l’implication des communautés locales dépositaires de la conservation de la biodiversité.
« Nous devons préserver ne serait-ce que pour les générations futures, ce que la nature nous a donné. C’est pourquoi nous sommes engagés dans une gestion participative de ces aires protégées pour qu’ensemble, nous comprenons qu’à partir de cette semaine-là, les aires protégées ne sont contre personne et que si nous devons vraiment protéger ces aires, c’est ensemble« , a souligné Katari Foli-Bazi (Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières).
Des discussions approfondies sont prévues sur l’état de la diversité floristique et faunique dans les aires protégées, ainsi que sur leur valeur écologique, sociale et économique. Les échanges porteront également sur la contribution de la foresterie communautaire et communale à la conservation des ressources forestières.
Notons que le Togo dispose de 83 aires protégées, créées entre 1938 et 1958. Elles couvraient à l’origine une superficie de 793.300 hectares, soit environ 14 % du territoire national. Mais plusieurs de ces zones font aujourd’hui face à des défis considérables, tels que des intrusions et des pressions humaines. FIN
Bernadette AYIBE