Réduire des gaz à effet de serre : Le Togo veut atteindre 50,57% à l’horizon 2030

Le Togo ambitionne d’atteindre 50,57% à l’horizon 2030, en matière de réduction des gaz à effet de serre, indique l’évaluation à mi-parcours des Contributions déterminées au niveau national (CDN), présentée lors d’une rencontre tenue du 22 au 26 avril 2025 à Lomé.

 

En 2021, lors de la révision des CDN, le Togo a revu à la hausse ses ambitions de réduction des gaz à effet de serre, passant de 31,4% entre 2015 et 2020 à 50,57% à l’horizon 2030, conformément aux priorités de développement contenues dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

 

Au cours de la rencontre, le Togo a adopté une Stratégie nationale de développement à long terme à faible émission de carbone et résiliente aux changements climatiques (LT-LEDS).

 

Cet outil essentiel a été validé le mardi 22 avril 2025 lors de cette rencontre organisée par le ministère de l’environnement.

 

 

Concrètement, cette stratégie est une feuille de route claire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, avec une perspective optimiste l’envisageant même dès 2045.

 

La stratégie repose sur trois piliers fondamentaux : la promotion d’un développement sobre en carbone, le renforcement de la résilience face aux effets du changement climatique, et la mobilisation de ressources financières estimées à 12 317 milliards de dollars US.

 

Pour concrétiser cette vision, le Togo mise sur des initiatives concrètes, telles que le développement de projets d’énergies renouvelables, la reforestation à grande échelle, ainsi que l’adoption de technologies propres et de solutions énergétiques durables. Un accent particulier sera mis sur la foresterie, érigée en pilier stratégique avec l’ambition de transformer les forêts en véritables puits de carbone d’ici 2040.

 

Dans son intervention, Foli-Bazi Katari (ministre en charge de l’environnement) a réaffirmé la volonté du gouvernement d’honorer ses engagements vis-à-vis de l’Accord de Paris sur le climat, tout en mettant en avant l’importance de ces discussions pour anticiper les effets néfastes du changement climatique.

 

Il faut noter que ces deux initiatives bénéficient de l’appui du Partenariat mondial des CDN, à travers la seconde phase de la promesse climatique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). FIN

 

Chrystelle MENSAH

 

Partager ce poste :

Articles Récents

Abonnez-vous à notre newsletter

Recevez directement l’essentiel de l’info dans votre boîte mail