Les ministres chargés de l’environnement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont adopté la semaine dernière à Lomé, le Protocole d’accord relatif à la mise en place de l’Observatoire Régional du Littoral Ouest-Africain (ORLOA).
La rencontre, organisée par la commission de l’UEMOA en collaboration avec le gouvernement togolais, a pour finalité la mise en place de l’ORLOA.
Magdalena Pruna (cheffe de coopération de la délégation de l’Union européenne) et Kpotivi Kpatagnon Wilson-Bahoun (qui a représenté la Banque mondiale) étaient aussi présents.
L’une des grandes richesses de la planète est la biodiversité qui malheureusement est en voie de régression rapide, avait souligné à l’ouverture des travaux, Katari Foli Bazi (ministre togolais de l’environnement).
D’où la nécessité pour les pays de l’UEMOA de « fédérer » leurs énergies, pour trouver des solutions durables. D’où cette rencontre de haut niveau de Lomé précédée par celle des experts et qui vise à consolider des solutions communes pour faire face aux défis concernant la protection du littoral, la biodiversité et les aires protégées.
S’agissant de la protection des aires protégées, dans chaque pays, des instruments sont élaborés pour garantir leur sécurité. Malgré tous ces efforts, elles sont toujours sujettes à la destruction et à l’envahissement. Ainsi au Togo sur 580 517 ha d’aires protégées, 470 510 ha, soit 8, 29 % du territoire sont sécurisés, a précisé le ministre togolais.
Au cours de la rencontre, les ministres ont échangé sur la mise en application des textes sur la gestion des zones côtières et marines et le Plan d’Action régional Stratégique des Investissements (PARSI), en vue de renforcer la résilience des communautés littorales et des zones côtières d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
A l’issue des travaux, ils ont adopté le Protocole d’accord relatif à la mise en place de l’Observatoire régional du Littoral Ouest Africain (ORLOA) ainsi que la déclaration de Lomé.
Les travaux ont également abouti à l’appropriation du mécanisme de suivi de l’application des actes sur la gestion intégrée des zones côtières et marines et l’approbation du Plan d’Action Régional Stratégique des Investissements (PARSI). Ils ont aussi approuvé les bilans globaux des programmes PAPBIO et PAPFOR. FIN
Ambroisine MEMEDE